Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SPIRALUCE
12 septembre 2010

Vermenton et la maison Colimaçon

Le 7 août vers 17h, c’est le départ pour les vacances. En route vers la première étape : l’Yonne.

 

Geneviève nous accompagne, ainsi que ses archives, fruits de son passionnant métier d’enseignante chercheuse, vers sa maison de Vermenton …

 

Etrange nom : nous allons vers Vermenton, …vers Menton, verts mentons ; verts, mentons… !?…. Rien que le nom titille déjà l’imagination … le village de 1200 têtes se révèle aussi enchanteur que le nom … authentiquement icaunais, serein, et charmeur. Convivial, ouvert et rêveur. De la place centrale où nous sommes tombés sur le repas du village, et, où nous trinquâmes avec quelques marins anglais ,… en passant par ses ruelles, avant de lever le nez vers des toits joliment décalés, .....par le parc aux îles avec son boulodrome ombragé, ....par son port de plaisance aux nombreuses péniches venant de tous horizons, ...à sa plage gazonnée au bord de la Cure, Vermenton apaise, loin des rythmes et artifices urbains, entouré, pour la convivialité, des délices de Bacchus : Chablis est à côté !

 

Napoléon y avait déjeuné, nous y avons séjourné. Inutile de faire les choses à moitié.

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC_0122_copie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             A    A                                                                                                                                                    A l’écoute des commentaires préliminaires, la maison de Geneviève était un mystère. Elle se révéla complètement romanesque. Les vacances avaient vraiment commencé !

 

Cette maison, d’un abord extérieur discret, voire un tantinet secret, révèle élévation et profondeur d’âme. Naturelle, chaleureuse, au calme enjoué, telle son hôtesse. Comme les meilleurs gâteaux « étagés » (selon le vocable de nos cousins québécois), nous avons dégusté ce havre de paix par tranches. Le rez-de-chaussée donne le tempo de sa circularité : une maison où l’on peut ne pas se croiser … il suffit de passer par la cour intérieure ou par le petit boudoir « marocain », ou bien se réfugier dans l’annexe, la salle de bains que je trouve très orientale. A moins d’être descendu prendre le frais dans l’une des magnifiques caves voûtées, qui s’offrent, discrètement au bas d’escaliers, qui derrière une porte, qui à la manière d’une grotte... Fruits, légumes, Chablis, Sancerre et compagnies y sommeillent en toute quiétude. On peut s’y être endormi dans le grand haut lit du premier étage avant d’admirer le soleil levant, si l’on n’est pas plongé dans le bric à brac de la remise ou dans les souvenirs de l’un des deux greniers… S’éveiller au petit déjeuner dans le voluptueux séjour carré autour des croissants croustillants que Geneviève a ramenés et que l’on trempe avec gourmandise dans un thé fumant. Les murs recouverts de papier peint aux roses surannées actualisé d’affiches, cartes et tableaux, vous y ancrent dans un passé rassurant et vous emportent avec entrain au tour du monde …Du coup, on y revient toujours tel un port d’attache indéfectible, rasséréné de vivre.

 

 

 

DSC_0143_copie

 

 

 

 

 

     DSC_0128_copie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le temps n’a pas d’emprise dans ce lieu attachant, à mille lieux des temples matérialistes actuels.  La maison Colimaçon est délicieusement et poétiquement bohême. Son caractère libre, profondément indépendant, est une bouffée d’oxygène. Son cœur qui s’ouvre à qui se meut à son tempo, est une réjouissance toute humaine. Etre ou paraître, notre hôtesse a  choisi. Pour notre plus grand bonheur !…

 

 

 

  DSC_0148_copie

 

 

 

 

     DSC_0137_copie

 

 

 

 

 

 

 

DSC_0104_copie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    DSC_0117_copie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC_0134_copie

 

   DSC_0098_copie

 

    DSC_0150_copie

 

 

 

 

 

 

 

DSC_0151_copie

 

 

 

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Publicité