Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SPIRALUCE
2 mai 2010

Pernambuco -Brésil

En août 2007, j'ai passé un très agréable séjour au Brésil, dans la région du Pernambouco, à une centaine de kilomètres de RECIFE (pointe Nord-Est du pays),avec Claude et ses amis, Cristina et Gilbert, qui nous ont accueilli dans leur maison en bord de mer à Sirinhaem.

En rentrant,Cristina a gentiment accepté de publier, dans le magazine espagnol "SPEND IN VIAJES" qu'elle co-dirige, mon petit reportage.

Vous pouvez lire la publication (traduit en espagnol par Cristina) du reportage concernant la vie dans le Pernambuco au NORD DU BRESIL, ci-après :

fichier pdf ICI :
  Pernambuco

 

le lien sur le magazine en ligne http://www.spend-in.com/seccion.aspx?IdArticulo=469

 

Enfin, pour les non-hispanophones, le texte en français :

 

Pernambouco’s colors over the window

 

Au crépuscule, après une traversée des champs de canne à sucre dressés sur les plis ondoyants de Dame Terre, la voiture, sirotant tranquillement l'alcool de cette plante séculaire, s'arrêta, la nuit venue, dans un lieu authentique du Pernambouco.

Pas étonnant que Christina et Gilbert soient tombés fous amoureux de ce petit coin du Brésil au point d'y construire leur nid d’été pour mieux s’en délecter.

Endormie dans une nuit d'encre, posée au bord d'un océan, la maison nous accueille au son des mille vents du grand large. La belle endormie, en habits de soirée, nous ouvre son cœur. Une alcôve aux murs de pavés brésiliens love en ses creux ajourés de larges canapés aux chaudes couleurs orange et soleil. Les lignes épurées de la cuisine sont rehaussées de tonalités safran et carmin. Les chambres « alvéoles des abeilles » nous enveloppent de leur sérénité reposante.

Au petit matin, la lumière fuse à travers l’immense écran naturel composé des six portes-fenêtres du salon. Elle révèle alors une réalité bien plus belle que n'importe quelle fiction !

Un océan sauvage s’offre, amusé, à de jeunes surfeurs qui s’en donnent à cœur joie, où les plus équilibristes s’unissent à la vague naissante jusqu’à la fin de sa courte vie. La joie sera aussi, le dimanche venu, sur les visages des spectateurs, accourus nombreux à ce premier concours organisé à Sirinhaem.

Quand vous traversez le paysage de ce pays magique, les couleurs du drapeau brésilien cessent d’être abstraites. Elles sont directement empruntées au soleil et à la végétation luxuriante qui s'imposent à vous dans une chaleur moite et apaisante. Elles sont le symbole de leur amour du pays.

Le village explose d’activités : boutiques colorées, marchés animés, de jour comme de nuit, brouettes maraîchères accompagnées d’enfants spontanés, motards chargés du ravitaillement alimentaire de la supérette très bien achalandée, bus bondés qui déversent leurs lots d’habitants à pied, fillettes aux sourires plus éclatants que la couleur de leurs sucettes, chantier de trottoir qui n’arrête ni vieillesse ni jeunesse dans leurs courses du matin, bâtiments officiels aux couleurs si acidulées qu’on en oublierait presque leur autorité …

Un pays attachant où les habitants chantonnent un portugais si musical qu’on y est immédiatement en vacances, bien loin de toute agitation intellectuelle et du stress citadin européen. L’air est toujours à la fête, à ce bonheur de la rencontre d’un autre que soi, au bonheur simple d’échanger de larges sourires, et des rires complices !

Allons tout de même découvrir Olinda, ville aux désuètes allures coloniales, ondulant sur plusieurs collines, à la manière de Lisbonne et San Francisco. Ici les rues pentues vous accueillent avec leur symphonie de couleurs chatoyantes. Vous semblez avoir atterri au milieu d’une palette de peintre : le ravissement est total.

 

Ne partez pas sans vous rendre à Porto de Galhineas. Cette entrée maritime, rebaptisée « le port aux poules » après la fin officielle de l’esclavage pour masquer la poursuite de cette triste activité, est aujourd’hui un endroit réputé pour son magnifique lagon. A marée basse, les bateliers convoient, dans un joyeux va-et-vient jusqu’aux petites piscines naturelles du récif, les amoureux d’insolite.

 

Aller au Pernambouco, c’est goûter un coin du paradis. Femmes et hommes aux sangs joyeusement mêlés, ont su y garder la joie de vivre de leurs enfants, en chantonnant dans une féerie de chaleureuses couleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Commentaires
Y
sympa le blog!!
M
J'ai retrouvé un peu de mon espagnol du lycée pour comprendre une partie des textes.Les quelques photos montrent les contrastes de ce grand pays qu'est le Brésil. On aimerait y aller...
Publicité
Newsletter
Publicité